Ces témoignages ont été récoltés dans le cadre des articles sur l’allaitement et la reprise. Finalement, l’allaitement mixte concernant bon nombre de mamans en France, il mérite un article dédié sur le blog !
Petit disclaimer pour les lactivistes qui s’aventureraient à lire cet article et à le commenter : nous sommes tous d’accord, et les mamans autrices des témoignages y compris, que le lait maternel est la meilleure alimentation pour nos enfants. On rappelle également que l’allaitement exclusif pendant 6 mois puis jusqu’à au moins 2 ans complété par une diversification, est préconisé et recommandé par tous les organismes nationaux et supranationaux (pour plus d’informations sur le sujet, c’est ici).
Petit disclaimer pour les biberonactivistes qui s’aventureraient à lire cet article et à le commenter : ce qui précède n’a pas été écrit pour vous faire culpabiliser.
On rappelle enfin les risques associés aux sevrage partiel et à la confusion sein/tétine, sur lesquels vous pouvez vous documenter ici.
Seulement voilà, parfois on ne sait pas et on n’obtient pas la bonne information; parfois on n’y arrive pas et on n’a personne pour nous aider; parfois on a des doutes et on a personne pour les dissiper; et parfois aussi, on a fait un choix en connaissance de cause et ce choix que l’autre a fait, qu’on le comprenne ou non, c’est le choix de l’autre et je n’ai aucun droit dessus autre que celui de le respecter.
Témoignage d’Eve, 30 ans, maman d’Ezra, 5 mois :
« Je suis passée à l’allaitement mixte à l’entrée en crèche au 3,5 mois d’Ezra. Après un essai infructueux, je pensais ne pas tirer suffisamment et n’ai donc pas choisi de tirer mon lait pour la crèche. On a tout de suite utilisé le biberon plutôt qu’une autre alternative car on était mal renseigné. Il y a 3 semaines, Ezra a fait une bronchiolite. Le remplaçant de notre docteur nous a dit: « privilégiez les biberons car téter le sein risque de trop le fatiguer et il va mal respirer, ça peut être dangereux ». Bim, gros coup de stress, on est désemparé et au moindre signe de fatigue ou de difficulté respiratoire pendant la tétée, on prend peur et on donne le biberon. Baisse de lactation, maladie, fatigue, stress, pas vraiment d’épanouissement au taff, etc… ont joué en défaveur de mon allaitement. Ezra vient d’avoir 5 mois et nous sommes en plein dans le pic de la confusion sein/tétine. Il tète mais la succion a beaucoup changé. Le lait vient difficilement, alors il s’énerve et se détourne du sein. On essaie de rectifier le tir mais c’est laborieux et j’ai envie de passer à autre chose pour ne plus pleurer et culpabiliser. On verra quel chemin nous suivrons. La chose la plus importante que j’ai envie de retenir de cette expérience, c’est que j’ai eu la chance de donner le meilleur à mon bébé. Ça n’aura peut être pas duré aussi longtemps que j’aurais voulu. Mais je l’ai fait. Peu importe les difficultés que l’on rencontre, il faut savoir garder confiance en soi et ne pas se culpabiliser. On ne peut pas être bon ou parfait partout. C’est une expérience de vie. Il faut juste en tirer les leçons. On fera différemment pour les prochains bébés à venir. »
Témoignage de Jenifer, 29 ans, doctorante en environnement, maman de Noah, 3 mois :
« La maternité est une vraie surprise et remplie d’imprévus. Si seulement on m’avait dit que je ne retournerai pas à la maison avec mon bébé ! Suite à une grossesse difficile et un accouchement très long et pénible (31h), j’espérais vraiment réussir mon allaitement. On a emmené mon bébé tout juste après l’avoir posé sur moi, quelque chose n’allait pas. Pneumothorax, arythmie cardiaque et œdème, ils l’ont tout de suite transféré dans un hôpital spécialisé. Il n’a pas pu manger pendant 3 jours. Trois jours où j’ai tiré le maximum de colostrum possible pour lui donner. Suite à son séjour d’une semaine en soins intensifs, notre petit Noah ne savait pas prendre le sein. La clinique d’allaitement n’a rien pu faire pour ça non plus. Même si je n’ai pas pu mettre mon bébé au sein, je voulais qu’il profite de mon lait. J’ai commencé à tirer mon lait 12 fois par jour. Les quantités n’étaient pas au rendez-vous mais j’ai continué. Aujourd’hui, il reçoit la moitié de mon lait au biberon et l’autre moitié de lait infantile. Quand des gens me disent d’abandonner, que ça ne sert à rien de m’obstiner, je leur réponds que je suis sa mère et que je sens au plus profond de moi que cette « moitié » de ration c’est déjà bien et que c’est ce que je peux faire de mieux pour lui. A toutes les mamans pour qui les choses ne se déroulent pas comme prévu, ne lâchez rien. Une infirmière m’a dit « Merci, c’est le meilleur que vous puissiez faire pour votre enfant », alors je vous le dis moi aussi, au nom de votre tout petit « Merci maman de m’offrir ce beau cadeau ». »
Témoignage d’Audrey, ingénieur, maman d’Agathe 15 mois :
« Avant même d’être enceinte je savais que j’allaiterai, pour moi la question ne se posait pas. Puis Agathe est née, les débuts d’allaitement ont été un peu compliqués et une fois la routine installée, une évidence, je ne me voyais pas du tout arrêter c’était tellement logique pour moi de lui donner le sein quand j’étais là. Je savais qu’il était possible de tirer son lait au travail, mais je ne me voyais pas le faire pour tout un tas de raisons. Alors j’ai essayé de m’informer au max sur l’allaitement mixte, j’étais très à l’aise avec l’idée de donner du LA si c’était en mon absence et si cela me permettait de prolonger mon allaitement. C’était un coup de poker, donner des biberons de LA chez la nounou (ou avec papa le mercredi) et le sein avec moi, soit le soir/nuit/matin, les weekends et pendant les vacances. Je savais que certaines y arrivaient mais je savais aussi que c’était pas gagné. J’ai repris le travail quand Agathe avait 3 mois, pendant les jours d’adaptation chez la nounou j’ai pu voir que je pouvais rester plusieurs heures sans tétées sans douleurs et sans fuites, un soulagement. J’avais des stocks de mon lait au congèl, Agathe prenait le biberon sans problèmes que ce soit mon lait ou du LA. L’aventure a commencé ainsi, c’est la nounou et le papa qui ont dû trouver le rythme des biberons. Agathe tétait au réveil ou avant de partir (entre 6 et 7h) et refusait de prendre un biberon avant midi, là elle prenait 210mL de LA et à 16h 150mL de mon lait ou LA. Elle attendait ensuite mon retour entre 18 et 19h (au début j’essayais de rentrer plus tôt). Assez rapidement est arrivé la période ou elle devait téter plus longtemps pour faire venir le lait et cela l’énervait beaucoup (le biberon n’aidant pas), on a pris le temps, on a donné quelques biberons le weekend et on a trouvé nos solutions, la tétée debout en marchant en attendant la montée de lait a été très utile. La diversification a beaucoup aidé et on a progressivement réduit les quantités de LA. A ses 9 mois, j’ai pris un mois de vacances où on a arrêté les biberons, aujourd’hui elle a presque 15 mois et nous poursuivrons un allaitement classique sans LA. »
Témoignage de Laury, 33 ans, maman d’une petite fille de 7 mois :
« A partir du moment où j’ai su que je voulais allaiter j’ai commencé à me documenter. J’avais peur mais je me sentais prête de toute façon j’étais déterminée. C’était sans compter sur les conseils datant d’une certaine époque et un mauvais départ. Accouchement par césarienne en urgence, complément donné avant la première tétée sans mon accord voilà comment a débuté mon allaitement. Par la suite bébé plus petit que prévu «qu’il faut compléter pour qu’il grossisse» plus quelques soucis de santé pour moi. Stressée et perdue j’écoute les pros de la maternité. Je me retrouve à faire un allaitement mixte sans le vouloir mais je me dis que c’est passager quand on rentrera tout ça sera fini. Finalement ça dure plus longtemps que prévu mais toujours déterminée je tente vers ses 3 mois de supprimer les compléments (je vous passe l’épisode RGO) j’y arrive de 6 compléments je suis à 2 voire 1 par jour. Entre temps je me décide à voir une conseillère en lactation qui m’encourage et me donne des astuces (DAL..). Mais visite du 4e mois et ma fille n’a pas pris un gramme, le pédiatre m’incite fortement à redonner des compléments, je sais au fond de moi que si je fais ça, un énième retour en arrière sera difficile mais j’ai encore de l’espoir et je cède. Je me dis qu’au moment de la diversification j’arrêterais les compléments. Concrètement aujourd’hui ma fille tète à la demande de jour comme de nuit comme depuis sa naissance mais elle a toujours des compléments de lait artificiel donné au biberon (je connais le risque de confusion sein-tétine). Les règles que je me suis fixées : j’attends au minimum 3h avant de lui donner un biberon et jamais la nuit pour ne pas faire plus de tort à ma lactation. Je regrette de ne pas avoir écouté mon instinct, mais je sais que j’apprends de mes erreurs et que faire le deuil d’un allaitement exclusif n’a pas été facile mais malgré cela cet allaitement fais partie de notre histoire depuis presque 7 mois. Mon souhait: l’allaiter le plus longtemps possible même si je suis consciente que ça peut s’arrêter à tout moment. Et pour le prochain, c’est sur, on fera différemment. »
Témoignage de Maéva, maman d’une petite fille de 5 mois :
« J’ai repris le travail un peu avant les 3 mois de ma fille, et j’ai réussi à l’allaiter exclusivement au sein pendant 4 mois. Mon stock de lait s’est très vite épuisé et j’angoissais qu’elle n’ait pas de quantités suffisantes chez nounou. Entre la fatigue de la reprise et le fait de ne pas pouvoir tirer au rythme des tétées habituelles (une à deux fois par jour avec un tire lait manuel au lieu de toutes les 2 heures), et pas suffisamment longtemps, je n’avais pas assez de lait pour le lendemain. Le soir et le matin, je tirais à l’électrique (bien mieux) si j’avais encore suffisamment de lait en plus des tétées mais c’était quand même très prenant. J’ai donc versé ma larme quand nous avons décidé d’intégrer au moins un biberon de lait en poudre, mais j’avais l’esprit plus tranquille, ma fille avait pour sur les quantités suffisantes en mon absence. Je tire entre 150ml et 200ml pour nounou, et elle lui fait un deuxième bib en poudre dans la journée, et ma fille tète la nuit matin et soir. Cela fait un mois que nous avons mis en place cet allaitement mixte et je profite de pouvoir continuer mon allaitement même si mon objectif était 6 mois d’allaitement exclusif. Le principal étant de continuer à lui donner le meilleur. Avec la diversification, le but est de diminuer peu à peu les quantités de lait en poudre pour qu’elle n’ait que mon lait en complément. »
Témoignage d’Anissa, 37 ans, heureuse maman de 3 filles (aînée de 3 ans et jumelles de 3 mois) :
« J’ai allaité ma première fille 6 mois en exclusif et j’ai adoré donc pour moi allaiter mes jumelles était une évidence. Mais je ne me sentais pas capable de faire du 100% , car à la demande avec 1 enfant c’est prenant mais avec 2, je ne voyais pas comment je pouvais y arriver ! Elles ont été hospitalisées 25 jours (car elles sont nées à 34 semaines) et j’ai donc du lancer l’allaitement au tire lait.. La mise au sein a été faite à l hôpital avec des bouts en silicone sur la dernière semaine d’hospitalisation. Une fois rentrées à la maison, les tétées ne sont pas très efficaces de plus la gestion des 2 est très sportive. Au début, elles avaient 1 bib sur 2 de mon lait plus 1 à 2 mise au sein par jour chacune. Puis par manque de temps (14 biberons par jours !!!), avec la fatigue physique et morale ma lactation a diminué. Je fonctionne à flux tendu, elles sont passées de la moitié de LA à 3/4 de LA et 1/4 de lait maternel. J’aime les mettre au sein je suis donc un peu frustré mais sur les conseils @apasdemoa j ai fait venir une IBCLC. Celle-ci m’a conseillé le système du DAL (système d’aide à l’allaitement) et je vais essayer pour plus profiter des mises au sein et ré augmenter ma production de lait maternel. Maintenant elles ont 3 mois et elles savent bien quand elles boivent de mon lait il n’en reste jamais une goutte et en redemande !! C’est un allaitement difficile mais qui me permet de profiter de moments seule avec ma grande et de passer le relais à mon mari pour garder une bonne forme morale tout en étant pleinement disponible pour elles. J’ai mis du temps mais je commence à prendre mon rythme dans cet allaitement mixte. Nous n’excluons pas de laisser tomber le LA pour continuer au lait maternel uniquement au moment de la diversification. »
Témoignage d’Elsa, 40 ans, maman d’une fille de 4 ans et d’un garçon de bientôt 19 mois :
« J’ai pratiqué l’allaitement mixte pour ma fille. Je savais que je voulais allaiter mais j’étais beaucoup moins bien renseignée que maintenant. Alors à 3 mois je suis passée en allaitement mixte en vue de ma reprise du travail 15 jours plus tard. Il était inconcevable pour moi à l’époque de tirer mon lait au travail. On a mis bien mis 10/15 jours avant que notre fille accepte de prendre le biberon. Ce fut une grande source d’angoisse pour moi. J’ai finalement réussi en la faisant téter et en insérant la tétine du biberon à la place (ni vu ni connu!) et à mon grand étonnement ça a fonctionné. J’ignorais à l’époque ce risque de confusion sein-tétine. Je m’estime donc chanceuse car elle et moi n’avons jamais eu de problème de ce côté là. Après 1 an environ d’allaitement mixte, j’ai arrêté le LA pour ne lui donner que mon lait. Je suis repassée au LM car je trouvais inutile de continuer le LA. Et il faut dire qu’à un moment je donnais aussi un biberon le soir en plus de la tétée car on m’avait qu’elle dormirait mieux…! mais ça n’a absolument rien changé, jamais ! Donc vraiment le LA n’avait plus aucune utilité. Je l’ai allaitée jusqu’à ses 3 ans. Quand à mon fils, il n’a eu comme lait que le mien. J’ai repris le travail après un congé parental de 6 mois, ça a facilité les choses. Il est toujours allaité et je compte si possible et qu’il est d’accord continuer jusqu’à ses 3 ans a lui aussi. »
Témoignage de Maja, maman d’Ana 2 ans et Viktor, 7 ans :
« Notre histoire d’allaitement a mal commencé : mon fils est né par césarienne d’urgence sous anesthésie générale et il a fait une détresse respiratoire avec suspicion d’infection. Il a été 3 jours en neonat sous perfusion, assistance respiratoire et sonde gastrique. Alors que je me battais 3 étages plus haut avec un tire-lait toute seule, à m’en faire des crevasses, pour sortir un maximum de mon lait afin qu’il lui soit donné à la place du LA qu’on a mis sans mon accord dans sa sonde, on m’apprend que le lait tiré doit subir des analyses avant de lui être donné en neonat. 3 jours d’analyses.. Du lait tiré pour rien puisque mon fils est monté en chambre au bout de 3j. Enfin si, ça m’aura au moins servi à entretenir la lactation avec une mise au sein compliquée, c’était toujours ça de pris. Mal informée, pas soutenue, je ne voyais pas d’autres options que de continuer le LA. Pour nous aider j’ai utilisé des bouts de sein en silicone : je n’avais “quasi pas de mamelon”. Je ne connaissais pas du tout le risque de confusion sein/tétine… mais cela m’a permis d’aider mon fils à prendre le sein d’avoir un débit semblable au bib. Les premiers temps ont été difficile d’autant que je suis tombée malade (maladie qui m’a valu un handicap de 2 ans) mon mari m’a beaucoup aidé pour la mise au sein. Je ne me souviens plus du rythme des bib ni des tétées. Je me souviens qu’à la maternité je notais tout. Puis, de retour à la maison je m’étais installée une application pour noter les tétées, leur durée et fréquence ainsi que les prise de LA avec quantités. J’ai progressivement arrêté de compter, de lire l’heure et automatiquement je donnais moins de bib. J’avais lu sur le site de la LL l’importance de la tétée à la demande, de mettre le plus possible au sein sans trop me poser de question et c’est ce que j’ai fait. Et au bout d’un mois pile d’allaitement mixte on a fini par passer à un allaitement exclusif…un allaitement non écourté qui a duré 6 ans 🙂 »
Témoignage de Valentine, maman d’une petite fille de 3,5 ans et d’un garçon de 4 mois :
« J’ai dû passer à l’allaitement mixte, à gros contre-cœur quand ma fille a eu 3,5 mois. Essayer d’expliquer pourquoi je n’ai pas réussi un allaitement exclusif serait trop long: 15j de néonat avec un bébé de petit poids (retard de croissance), mauvaises informations venant même d’une ibclc, des galactogènes pris dès la maternité, ma propre inexpérience..Je tenais tellement à cet allaitement : la seule chose naturelle que je pouvais faire, la conception et la naissance ayant été médicalisés. La prise de poids les 3 premiers mois était très lente et j’avais plus que l’impression de ne pas avoir assez de lait dès le midi malgré mes nombreuses lectures sur l’allaitement. Je passais de plus en plus de temps avec ma fille au sein et les tétées étaient de mois en moins efficaces alors que je pratiquait l’hyper-alternance et l’hyper-compression des seins sur les conseils qu’on m’avait donné. J’étais obnubilé par l’allaitement. Mon mari était inquiet. Les couches sont devenues moins mouillées. Jusqu’à ce que la couche de nuit devienne sèche et la suivante peu remplie. J’ai pris peur et j’ai reconsulté la conseillère ibclc. Là, à 3,5mois il y avait une cassure de courbe. On a commencé l’introduction de biberons. J’ai beaucoup pleuré pour les premiers bibs, surtout ceux donnés par moi-même. L’entendre déglutir sans la sensation de téter mon sein a été horrible! Mais j’ai eu la grande chance que ma fille passe sans problèmes du sein au biberon (de LM tiré ou de LA) puis repasse au sein dans la même « tétée » et qu’elle ne fasse pas de confusion! Les tétées étaient bien sûr privilégiées avec quelques petits biberons en fonction de sa demande. En 15j, ma fille a pris 800g. A 6 mois, ma fille a été gardé où elle prenait de mon lait tiré (je n’arrivais pas à tirer beaucoup) et du LA, avec tétées à gogo soir/nuit/matin et un petit biberon de LA le soir en plus. J’ai tiré mon lait jusqu’à ses 18 mois. J’ai allaité pour notre plus grand bonheur jusqu’à ses 33 mois. J’étais alors en début de grossesse, je n’ai rapidement plus eu une goutte de lait. Mon 2e allaitement est bien plus serein et facile heureusement. »