
J’ai mis un peu de temps avant d’écrire cet article, comme pour prendre le recul nécessaire avant de vous partager notre histoire.
Car cet article c’est surtout ça : notre histoire de sevrage. Celle des Novas. La fin de notre aventure lactée. Et j’insiste là-dessus, car ce n’est ni un mode d’emploi, ni une recette de sevrage universelle.
Je le clame haut et fort car depuis que ma grande est sevrée, je reçois régulièrement des demandes de conseil en sevrage sur Instagram.
Or, il m’est difficile, voire impossible, de dispenser ces conseils. La relation d’allaitement est tellement intime, l’aventure lactée tellement propre à la famille concernée qu’il me parait impensable de lui appliquer un mode d’emploi unique, un protocole prédéfini pour y mettre fin.
Pour revenir à notre histoire, nous sommes donc passés par un sevrage décidé par nous, les parents. Ma fille ne s’est pas sevrée naturellement. J’ai beau militer en faveur de la normalisation de l’allaitement, de sa banalisation et de la diffusion d’une information exacte et documentée, allaiter jusqu’au sevrage naturel n’a jamais été mon objectif ! Je pensais allaiter 4 mois, puis 6, puis 12, puis 18, puis j’ai arrêté de compter. L’ambivalence de l’allaitement nous a conduit à envisager le sevrage plus d’une fois, tantôt nocturne, tantôt total, sans jamais le mettre en œuvre. C’est ça aussi la magie et la puissance de l’allaitement, une aventure riche en émotions et en contradictions ! Poursuivre la lecture de « Sevrage induit : notre expérience avec un bambin de 33 mois »