
Après avoir écrit sur la grossesse (ICI), la préparation à l’accouchement (ICI), au post-partum (ICI), notre petite graine nous a rejoint et je peux enfin écrire sur sa naissance. Pour cet article, mon mari a accepté de se joindre à moi et y apportera le témoignage de son vécu de conjoint et d’accompagnant.
Par où commencer ?
Le démarrage conscient a eu lieu aux alentours de 6 heures du matin le jour J. Nous étions à J-10 du terme et j’avais accouché la veille du terme pour notre aîné, je ne m’attendais donc pas forcément à accoucher plus tôt mais une petite voix me disait depuis le début de cette grossesse qu’elle arriverait avant. Comme pour mon aînée, je n’ai pas vraiment eu de contractions prononcées les jours qui ont précédés. Du coup ce jour là, je reconnais directement ces contractions profondes, intenses. Celles qui te prennent aux reins. J’ai déjà accouché, je sais les reconnaître. Elles ne sont pas hautes mais me prennent dans le bas du dos. Je suis plutôt formelle, elles sont là. Cela ne signifie pas que je vais accoucher dans la journée, je le sais de par mes lectures que le travail peut commencer des jours à l’avance mais elles sont bien là. Je suis envahie d’une excitation intense. Elles sont rapprochées, je décide donc de réveiller Monsieur. Je lui dis « pas de panique, sache juste que j’ai des contractions qui se rapprochent et qui sont intenses. Tu te réveilles tranquillement et tu prépares les affaires, ok ? ». Il émerge doucement. Nous avions préparé les listes et certaines affaires mais c’était loin d’être prêt. Poursuivre la lecture de « Notre récit de naissance (à deux plumes) »