Les must-read : les quelques livres que tous les parents devraient lire

Les must-read : les quelques livres que tous les parents devraient lire

L’un des plus grand fléau de la parentalité après les conseils erronés et non fondés sont les informations que l’on trouve sur la toile…Car évidemment, l’un ne va pas sans l’autre. On reçoit un conseil qui va à l’encontre de notre instinct et qui nous pousse à vouloir vérifier l’information, et quoi de plus accessible que Google pour ce faire ?

Résultat ? On se retrouve face à un ramassis de bêtises, d’articles de magazines parentaux écrit par des journalistes qui n’ont souvent aucune formation sur le sujet et qui ne sont le plus souvent même pas mères.

De temps à autres, les articles sont écrits par des personnes du corps médical mais en niant complètement les avancées en neurosciences et l’état actuel de la science de manière générale. Ces articles-là sont les plus dangereux car la force du titre l’emporte sur le contenu. C’est vrai ! Qui suis-je moi, simple maman blogueuse pour écrire des vérités alors que le Docteur Trucmachin a écrit le contraire ?

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La préparation pour l’entrée en maternelle

La préparation pour l’entrée en maternelle

Vous êtes nombreux à m’avoir demandé comment nous préparions A. pour son entrée en maternelle en septembre !

Cet article est rédigé en plein coronavirus donc je n’ai aucune certitude sur la façon dont va se dérouler sa rentrée en septembre… Déjà, dans mon plan parfait, elle avait l’opportunité de visiter sa future école, ce qui ne sera visiblement pas possible.

**EDIT** Depuis, nous avons pu visiter l’école à l’initiative de sa Directrice ! Je vous partage ici, une liste de questions pour celles et ceux que cela intéresserait 🙂

Nous prenons donc cet aléa en compte dans notre « préparation » et nous adapterons la façon dont nous parlons avec elle de l’école en fonction des évolutions sur le sujet.

Je vais donc me concentrer ici sur la façon dont nous communiquons sur l’école et l’entrée à l’école et la façon dont nous préparons sont entrée dans le monde ! Je plaisante, c’est pour faire écho aux remarques de toutes ces personnes qui considèrent que ma fille étant gardée à domicile, elle n’a aucune interaction sociale 🙂

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En revanche, ce qui est vrai, c’est qu’elle va être confrontée à la collectivité et à de nouvelles règles.

J’ai rédigé un article « Learn & Play » dans lequel je raconte comment on lie le ludique et les apprentissages (à retrouver ici) mais cet article n’est pas du tout une « préparation » à l’entrée en maternelle à proprement parler. Je me suis inspirée du programme de l’éducation nationale pour me donner des idées dans l’orientation des activités mais nullement dans l’objectif qu’A. ait des acquis précis avant l’entrée en maternelle. Elle y va pour apprendre à évoluer en collectivité, à s’adapter, et d’année en année profiter d’apprentissages multiples. Ce n’est donc pas l’objet de cet article, vous l’aurez compris !

  • Visite de l’école 

C’est pour moi la meilleure préparation possible tant pour l’enfant que pour les parents : visiter l’école. Cela permet de visualiser les espaces et de se projeter dedans !

Malheureusement, comme je l’écrivais plus haut, nous n’aurons visiblement pas cette chance. Je ne sais absolument pas à quoi ressemble son école et ça rend les projections et les explications plus difficiles. J’espère que les équipes organiseront au moins une journée portes-ouvertes avant la rentrée, même si c’est la veille, peu importe, juste que l’on puisse visiter les lieux ensemble, se les approprier et ancrer tout ce qu’on a vu dans les livres, dans la réalité.

**EDIT** Nous avons donc finalement pu visiter son école et ce, ensemble ! La visite s’est super bien passée, nous n’étions que 3 parents et la Directrice a vraiment pris le temps de nous faire visiter tous les recoins ! Je suis vraiment ravie. A. était aux anges aussi, excitée comme une puce. Et du coup je confirme : la visite de l’école est indispensable pour se projeter, tant pour l’enfant que pour le parent. Nous avons également pu prendre des photos et nous pourrons les regarder cet été en parlant de sa rentrée. La visite nous a aussi permis de poser toutes les questions que l’on souhaitait à la Directrice (que vous pouvez retrouver ici). A. était vraiment dans la découverte, tout ce qu’elle avait vu dans les livres devenait concret, c’était chouette de l’observer ! La Directrice a été top et s’est très souvent adressée à elle directement lors des explications, j’ai apprécié et A. aussi, de se sentir impliquée. Finalement, l’idéal est soit de faire la visite ensemble : les 2 parents et l’enfant pour qu’il y en ait toujours un pour gérer l’enfant pendant que l’autre écoute et interagit avec la Directrice ou l’enseignant ou si c’est possible/proposé de faire 2 visites : l’une avec et l’autre sans enfant.  Si j’avais dû y aller seule avec A., je n’aurais pas pu poser toutes mes questions et serais sortie frustrée de la visite.

  • Lectures autour de l’école 

Notre meilleur atout pour la préparer à l’entrée en maternelle, ce sont les livres ! Et on ne s’est pas équipés comme des nouilles hein ! Nous, dans l’excès ? Jamais !

  • La rentrée à la maternelle d’Apolline

Un super livre sur la rentrée d’Apolline, la découverte de la classe et de ce qu’on fait à l’école. Petit plus : elle a un Maître et non une Maîtresse et nous, ça nous a beaucoup servi car Alex refusait catégoriquement l’éventualité d’avoir un Maître ! Elle le lit très souvent et l’aime beaucoup.

  • L’école maternelle de la collection Gründ

Notre favori de tous les achats de cette sélection !! Les premiers jours, elle l’a lu en boucle ! Pas étonnant car d’une part, c’est un livre sonore (et pour ceux qui nous connaissent un peu : on adore les livres musicaux !), et d’autre part, il est simple et super accessible. Il raconte le déroulement d’une journée type (arrivée le matin, classe, cantine, sieste, gym, récréation). Les sons rythment la lecture et c’est ludique !

  • Mon livre de l’école, Dokko

Ce livre est topissime aussi ! Il est hyper complet et bien écrit ! Il décrit une journée à l’école, ce qu’on y apprend, les règles du vivre ensemble et les moments collectifs que les enfants vont y vivre. Comme pour Apolline, Nina a un Maître. C’est un livre très complet qui ne concerne pas seulement la petite section et la rentrée en maternelle mais toute la période « maternelle ».

  • Maman à l’école

La fausse bonne idée ! Attention, le livre est sympa et A. l’adore mais je trouve que le message qu’il est censé renvoyer n’est pas forcément très clair. La petite fille ne veut pas que sa maman la laisse à l’école et du coup demande à sa maman de rester. Sa maman reste une grosse partie de la journée et participe à toutes les activités et moments de la journée, jusqu’à ce que la petite fille lui demande d’elle même de partir. Le message est beau, l’enfant se rend compte de lui-même qu’il n’a pas besoin de la présence de sa maman à l’école. Sauf qu’en réalité, j’ai peur que ça laisse sous-entendre aux enfants que les parents peuvent rester un peu à l’école, alors que je suis quasi-sure qu’aucune école n’autoriserait cela. Je suis donc mitigée et je lui répète comme une maniaque à chaque fois qu’on le lit qu’en vrai les mamans ne peuvent pas rester à l’école !

  • L’école de Léon

Nous avons emprunté ce livre à la bibliothèque. Ce livre n’est pas forcément le plus bienveillant mais il a le mérite de ne pas masquer la réalité de ce que peut être la rentrée en maternelle. A. l’aime bien. Nous ne l’achèterons pas, une fois rendu à la bibliothèque.

  • Pop à l’école

Livre très court et qui ne décrit rien de la journée à l’école. Mais A. adore toute la collection des Pop alors nous devions avoir celui-ci aussi ! Par contre, super livre pour apprendre à compter 🙂

  • Jeux autour de l’école

De ce côté là, nous n’avons pas beaucoup investi mais le premier achat Vinted a été le bon et suffisant pour qu’A. appréhende les espaces. Il s’agit de « A l’école des souris » de Vilac (mais j’ai l’impression qu’il n’existe plus, Vinted est votre ami !). Un simple tableau magnétique avec des aimants qui représentent les différents élèves (qui sont ici des souris) et les activités. C’est pas le jeu le plus exhaustif, ni le mieux fait de la planète mais il est suffisant pour expliquer les espaces principaux et pour que l’enfant s’approprie la classe. Il manque la cantine et la cour de récré par exemple mais tant pis, en complément des livres, il fait très bien l’affaire !

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  • Conversations 

Le dernier « outil » pour la préparer et bien c’est tout simplement d’en parler. Nous n’en parlons pas tout le temps mais le sujet est suffisamment abordé pour qu’elle ait bien assimilé qu’elle allait rentrer à l’école et elle a très envie d’y aller. On commente aussi beaucoup les lectures faites sur le sujet. On lui explique aussi que certaines règles qu’il n’y a pas forcément à la maison existeront à l’école et qu’il faudra les respecter, que sa maîtresse ou son maître devra gérer beaucoup d’élèves seul.e et qu’il lui faudra parfois patienter. Quelques uns des livres cités plus haut abordent très bien ce côté « discipline collective » et nous aident dans nos explications. Nous restons transparents avec elle et sommes plutôt confiants dans le fait qu’elle saura très bien distinguer les règles collectives et les appliquer.

Enfin, nous bannissons un mot : la « rentrée ». Nous nous contentons de lui dire qu’elle va aller à l’école, et ce, tous les jours, comme papa et maman au travail. L’idée c’est de lui éviter au max l’effet flop et crise de larmes du 2e jour de classe quand l’enfant sort de son jour de rentrée et pense que ce n’était qu’un one shot !

  • Siestes 

Enfin, le sujet sensible des siestes. A. siestait une petite heure chaque jour encore avant le coronavirus. Puis le fait d’être avec nous au quotidien pendant plus de 3 mois, l’âge aussi, les siestes ont peu à peu disparu. Nous avons essayé de maintenir un temps calme tout de même avec des livres ou jeux calmes ou parfois devant un dessin animé. J’étais très angoissée au départ à l’idée qu’elle ne sieste plus car je sais que dans de nombreuses écoles, les enfants sont « forcés » à la sieste. Mais le temps passant, j’ai décidé de faire confiance à ma fille, elle saura s’adapter et nous en discuterons avec sa maîtresse ou son maître le moment venu si soucis il y a. Dans le doute, je lui répète quand même régulièrement qu’à l’école, elle devra faire la sieste ou rester calme dans son lit et la plupart des livres susmentionnés contenant la sieste, elle a donc bien assimilé le moment sieste dans le dortoir comme un moment de la journée.

  • Continence 

L’angoisse de nombreux parents. Je n’ose même pas imaginer à quel point. Ici, nous avons ce soucis en moins car c’est acquis depuis un an mais si j’avais dû être dans cette situation, je me serai certainement sentie très angoissée. Ce que je sais, c’est que normalement, on ne peut pas refuser un enfant qui n’est pas continent. Mais je sais aussi pour l’avoir entendu autour de moi que les différentes équipes ont plus ou moins de tolérance à ce sujet. Le mieux est d’en discuter directement avec la Directrice/le Directeur ou l’enseignant. En toute honnêteté, quand l’enfant fait partie des plus petits (les naissances de novembre ou décembre), je trouve cela très dur d’imposer aux parents de leur mettre la pression sur la continence alors que la rentrée n’est déjà pas une mince affaire et que le contrôle des sphincters n’est pas un apprentissage… Si vous êtes dans cette situation, je n’ai malheureusement pas de retour d’expérience ni de solution miracle, je vous envoie tout mon courage et croise les doigts pour que le déclic vienne de votre loulou avant la rentrée !

 

La diversification mixte (purées/DME)

La diversification mixte (purées/DME)

Pour être tout à fait transparente et honnête avec vous, c’est un sujet qui ne m’a pas beaucoup questionnée lorsque la question de l’introduction des solides s’est posée avec Alex. Pourquoi ?

Parce que je n’avais tout bonnement connaissance d’aucune alternative à la diversification dite « classique ». A cette époque mon point de repère était ma sacro-sainte pédiatre et elle était formelle : on commence à partir de ses 4 mois selon l’ordre plutôt flou qu’elle notait dans son carnet de santé. Sans prise en compte du fait qu’elle était exclusivement allaitée.

Alors ma petite, ma toute-petite chouquette a pris ses premières purées lorsqu’elle a eu 4,5 mois. Elle ne tenait pas assise évidemment, ne portait encore pas réellement à la bouche seule, et avec du recul, je ne suis même pas sure qu’elle manifestait spécialement d’intérêt pour la nourriture non plus d’ailleurs.

Mais au fil de sa diversification, l’envie de m’informer a pris le dessus face à la nonchalance de ma pédiatre et je découvrais doucement la diversification « menée par l’enfant » (dite DME). Mais impossible pour nous de nous lancer : allaitement compliqué, démarrage de garde à 5 mois pile et une nounou qui ne « se sent pas », moi qui n’ai de toute façon pas suffisamment confiance eu égard à la peur de l’étouffement de la laisser faire ça avec un tiers. C’était vite vu, la diversification classique nous continuerons. Poursuivre la lecture de « La diversification mixte (purées/DME) »

Comment choisir son mode de garde ? Pistes et témoignages

Comment choisir son mode de garde ? Pistes et témoignages

C’est LA grande question de tout parent qui doit reprendre le chemin du travail…

Comment choisir son mode de garde ? Crèche, assistante maternelle, garde partagée, autant de possibilités. Parfois, on n’a pas le choix, il n’y a pas de place en crèche, ni chez l’assistante maternelle alors on se voit contraint de se tourner vers une garde à domicile simple ou partagée avec une autre famille. Et dans ce cas, ou dans le cas de l’assistante maternelle, comment choisir la personne qui va s’occuper de mon enfant ? Comment peut-on être surs de ne pas s’être trompés ?

Le souci en France, c’est que la durée du congé maternité est si courte que les parents se trouvent contraints, souvent avant même la naissance de bébé, d’avoir déjà solutionné la question du mode de garde.

Or, on sait à quel point la naissance de bébé peut bouleverser nos principes, à quel point elle entraîne une matrescence chez les parents et à quel point nos critères peuvent être différents avant et après la naissance… Poursuivre la lecture de « Comment choisir son mode de garde ? Pistes et témoignages »

Test et Avis : tire-lait électrique double pompage Freestyle Flex de Medela

Test et Avis : tire-lait électrique double pompage Freestyle Flex de Medela

Cet article me tient particulièrement à cœur car j’ai une affection particulière tant pour la marque que pour ce modèle ! Pendant 13 mois (jusqu’aux 18 mois d’Alex), j’ai tiré mon lait quotidiennement au bureau, en déplacement, dans les toilettes de l’aéroport, dans les toilettes du lounge de l’Eurostar, dans les toilettes des bureaux de mes contreparties. J’ai prétexté des calls pour faire une pause tirage pendant les longues journées de négociations, j’ai subi nombre d’engorgements parce que je ne pouvais pas tirer au moment opportun. Mon Medela Freestyle a été mon compagnon de route et a été rentabilisé jusqu’au dernier centime de sa valeur !

Alors lorsqu’on me donne l’opportunité de tester sa nouvelle version, le Freestyle Flex, je jubile ! Poursuivre la lecture de « Test et Avis : tire-lait électrique double pompage Freestyle Flex de Medela »

Test et avis sur le porte-bébé évolutif Isara The One

Lorsque nous cherchions le porte-bébé toddler parfait, j’étais encore loin d’avoir écrit l’article dédié sur le blog (à retrouver ici) ! Mais lors de mes recherches, je suis tombée amoureuse du porte-bébé toddler de la marque roumaine Isara. Suite à mon article sur leur toddler (à retrouver ici), la marque m’a proposé de tester leur modèle phare le porte-bébé évolutif The One !

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Learn & Play : apprendre en s’amusant avec un bambin de 2 à 4 ans

Learn & Play : apprendre en s’amusant avec un bambin de 2 à 4 ans

On le sait désormais, les enfants sont livrés avec un manuel d’auto-éducation. De 0 à 3 ans, ils n’ont pas besoin de nous pour apprendre, leur simple quotidien, chaque seconde, est un apprentissage. Comme le précise Céline Alvarez dans Les lois naturelles de l’enfant « Que faire pour aider l’enfant à construire des fondations solides ? C’est simple. Rien d’extraordinaire. Il faut l’aimer, être présent, le laisser entrer dans nos vies et ne pas l’en isoler, répondre simplement à ses demandes d’interactions sans le surstimuler, lui parler, le rassurer quand il est stressé afin que les hormones de stress n’endommagent pas son petit cerveau immature, le laisser explorer, respecter ses propres rythmes, et enfin, respecter ses besoins physiologiques. ». Nous avons essayé de nous y tenir depuis la naissance d’A. malgré la tentation de toujours vouloir proposer des activités stimulantes alors qu’un simple environnement adapté et favorisant les apprentissages autonomes est tout ce dont elle a besoin. Mais je n’arrive pas à rester spectatrice et depuis ses 2 ans, je lui propose malgré moi des jeux d’éveil et l’accompagne dans ses apprentissages naturels en lui proposant des jeux et activités adaptés à son âge et lui permettant d’apprendre tout en s’amusant. 

M’est donc venue l’idée de cet article Learn & Play : vous partager les jeux et activités qui permettent d’apprendre en s’amusant ! Il ne s’agit absolument pas d’une liste exhaustive et elle est évidemment orientée vers les appétences de ma fille ! J’ai préparé en parallèle des articles focalisés sur les idées de jeux et activités en fonction de l’âge à retrouver ici pour les 0-2 ans et ici pour les 2 à 4 ans! 

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Accompagnement au sommeil : 40 témoignages sur les bénéfices et les séquelles du manque d’accompagnement

Voici un article qui me trotte dans la tête depuis longtemps, et puis après quelques témoignages éparses recueillis sur Instagram, je me suis dit, ça fait longtemps que je n’ai pas fait de compile de témoignages alors lançons un appel à témoins !

Malgré les nuits chaotiques de mes filles, je n’ai jamais manqué à l’appel pour la bonne raison que cet accompagnement est inscrit en moi. Tout est donc parti de mon propre constat : ma mère m’a accompagnée lors de mon sommeil jusqu’à ce que je n’en ressente plus le besoin. A l’époque où elle était avec mon père (de ma naissance à mes 3 ans), il ne voulait pas que l’enfant dorme dans le lit et ma mère dormait par terre à côté de mon berceau ou pendue dessus pour que je puisse passer ma main dans ses cheveux. Puis ils se sont séparés et le lit de ma mère nous a enfin été ouvert à ma soeur et à moi et nous la rejoignions chaque nuit. Je me souviens avoir rejoint son lit jusqu’à 10-11 ans chaque fois que j’en ressentais le besoin. Et encore aujourd’hui, les rares fois où cela arrive, j’aime dormir avec ma mère, je me sens rassurée, je me sens enveloppée. Poursuivre la lecture de « Accompagnement au sommeil : 40 témoignages sur les bénéfices et les séquelles du manque d’accompagnement »

Comment j’ai tenu 5 ans sans dormir !

Ndlr : Cet article est écrit en partenariat avec Lexomil© et NovaNuit©

Je plaisante évidemment !

Et j’entre directement en matière : la principale chose qui m’a fait tenir si longtemps, c’est bien d’en rire plutôt que d’en pleurer !

Revenons-en aux faits : naissance de notre premier cookie en mars 2017, des premiers mois avec un sommeil diurne et nocturne chaotique. Mince…ce n’est pas ce que j’avais imaginé d’un bébé… Un bébé n’est-ce pas censé dormir tout le temps ? Pourquoi ma fille ne dort-elle pas ? Pourquoi ma fille se réveille-t-elle dès que je la pose ou même que je vais pour la poser ? Pourquoi ma fille ne dort-elle que dans les bras ou sur moi ? Pourquoi ma fille se réveille-t-elle 5829582 fois par nuit ?

Pourquoi personne ne m’a prévenue ????

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Sevrage induit : notre expérience avec un bambin de 33 mois

J’ai mis un peu de temps avant d’écrire cet article, comme pour prendre le recul nécessaire avant de vous partager notre histoire.

Car cet article c’est surtout ça : notre histoire de sevrage. Celle des Novas. La fin de notre aventure lactée. Et j’insiste là-dessus, car ce n’est ni un mode d’emploi, ni une recette de sevrage universelle.

Je le clame haut et fort car depuis que ma grande est sevrée, je reçois régulièrement des demandes de conseil en sevrage sur Instagram.

Or, il m’est difficile, voire impossible, de dispenser ces conseils. La relation d’allaitement est tellement intime, l’aventure lactée tellement propre à la famille concernée qu’il me parait impensable de lui appliquer un mode d’emploi unique, un protocole prédéfini pour y mettre fin.

Pour revenir à notre histoire, nous sommes donc passés par un sevrage décidé par nous, les parents. Ma fille ne s’est pas sevrée naturellement. J’ai beau militer en faveur de la normalisation de l’allaitement, de sa banalisation et de la diffusion d’une information exacte et documentée, allaiter jusqu’au sevrage naturel n’a jamais été mon objectif ! Je pensais allaiter 4 mois, puis 6, puis 12, puis 18, puis j’ai arrêté de compter. L’ambivalence de l’allaitement nous a conduit à envisager le sevrage plus d’une fois, tantôt nocturne, tantôt total, sans jamais le mettre en œuvre. C’est ça aussi la magie et la puissance de l’allaitement, une aventure riche en émotions et en contradictions ! Poursuivre la lecture de « Sevrage induit : notre expérience avec un bambin de 33 mois »